huile d’olive française

Rien de tel que de prolonger l’été en parlant d’un produit qui évoque le soleil et la Provence mais qu’on utilise tout au long de l’année : l’huile d’olive.

Qu’elle soit de la Vallée des Baux et des Alpilles, de Nyons ou bien encore du Var ou du Luberon, cet or vert régale les papilles des nombreux touristes qui en ramènent chez eux pour leurs futurs repas en famille ou entre amis. Mais attention, nombreuses sont les arnaques à l’huile de pays !

Bien choisir son huile d’olive

Dans de nombreux marchés, des marchands peu scrupuleux se permettent de vendre une huile soi-disant locale alors qu’elle vient d’Espagne, de Grèce ou même de l’autre côté de la Méditerranée avec des produits marocains ou algériens qui n’ont rien de comparable avec ce qui se fait en Provence. Mais comment faire pour bien choisir son huile française alors ? La filière s’est organisée pour tendre vers l’excellence, préférant la qualité à la quantité contrairement à ce qui se fait notamment en Andalousie. L’industrie oléicole andalouse gère en effet des dizaines de milliers d’hectares assurant au passage à l’Espagne une place de leader international avec plus de 1.3 millions de litres d’huile produits chaque année laissant la France bien loin avec seulement 0.16% de la production mondiale.

Pichet d'huile d'olive l'excellence Made in France

Un savoir-faire d’exception

Qualité, traçabilité, exemplarité : voilà plutôt le triptyque qui qualifie désormais la production française qui a choisi de se démarquer avec une production issue d’une agriculture raisonnée ou bio avec un cahier des charges bien rempli.

Les labels français sont par ailleurs connus et reconnus comme des gages de qualité qui inspirent confiance au consommateur. La certification Global GAP, bien loin des standards « tout phyto » étrangers, ainsi que l’Appellation d’Origine Contrôlée ou Protégée (AOC et AOP) mettent en avant un savoir-faire séculaire et intergénérationnel qui utilise des variétés endémiques comme l’aglandau, la salonenque ou bien encore la grossane ou la verdale.

Du travail des hommes et de cette multitude variétale naît un produit au goût unique après un passage au moulin où, de manière artisanale encore une fois, les olives ramassées et « maturées », c’est-à-dire gardées durant une période de 3 à 10 jours avant la trituration, permettent de donner un subtil nectar doré aux reflets verts qui n’a rien à voir avec les autres huiles d’Europe ou d’Afrique du Nord.

Une bonne huile est donc produite de manière raisonnée, par des passionnés qui travaillent leurs oliveraies de façon artisanale depuis la taille des arbres jusqu’à la récolte des olives. L’huile qui en ressort procure aux papilles un réel bonheur grâce aussi au travail des mouliniers qui maîtrisent l’art de créer des instants de plénitude gustative. Vive la France et vive l’huile d’olive de Provence !

Pour aller plus loin

Découvrez quelques moulins provençaux réputés :